Les peintures du manoir de Bourgchevreuil

Ces peintures datent de fin XVIII°, début XIX° siècle. Elles ont été restaurées par Philippe Pengresh, Professeur à l’Ecole d’Arts Plastiques.


Cette peinture, imitée de l’époque baroque, se trouve au rez de chaussée du Manoir dans la grande salle au-dessus de la porte qui donne sur le couloir. Elle représente Aurore, sœur d’Hélios, le soleil, et de Séléné, la lune, mariée à Mars et issue de la première génération des Titans. Homère l’a décrit comme la déesse « aux doigts de rose », car la rosée qu’elle répand serait née des larmes versées à la mort de son fils Memnon, tué par Achille devant Troie. Elle est représentée ici conduisant le char d’Apollon au matin, ouvrant la route au soleil, versant la rosée et se protégeant les yeux de la lueur éclatante de l’astre divin qui se lève sur la terre. Elle est souvent traitée comme une allégorie du matin. Son iconographie se maintient au XIX° siècle, en peinture et en sculpture.


Ces deux peintures ornent les boiseries de la Salle à l’Est contigüe au Centre aéré.


La scène de genre est narrative. Elle raconte un épisode de la condition paysanne où l’on voit la femme à genoux devant la vaisselle répandue par terre et montrant du doigt son mari de dos qui porte des seaux d’eau suggérant une scène de ménage.


La nature morte est célèbre à cause du homard ou de l’écrevisse et du petit écureuil, avec une corbeille de fruits figurant l’abondance, la générosité de la nature.